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Musique & Ecologie, Comment Susciter l'Intérêt ?



Susciter autrement l'intérêt autour de l'écologie, c'est l'objectif du collectif Bravery in battle avec ses interviews musicalisés.

L'idée est née dans la tête de Paul Malinowski. Musicien et ingénieur du son, il vient de l'univers de la musique classique, du piano, des écritures contemporaines et des musiques savantes. Mais il y a sept ou huit ans, Paul Malinowski monte un groupe postrock, le collectif musical Bravery in battle, « qui me correspondait davantage ». Sa volonté : mixer le rock et le classique en recourant également à la technique utilisée par Steve Reich, pionnier de la musique minimaliste qui, dans les années 1980, a mis des discours en musique, « j'ai voulu adapter cette technique aux musiques plus rock ».

En faveur de la planète

Paul Malinowski écrit alors pour un ensemble mixte, cordes et cuivres. Un projet qui s'est accompagné, dans sa vie personnelle, d'une prise de conscience citoyenne « qui s'est accélérée avec l'arrivée de ma fille, âgée aujourd'hui de 5 ans. J'ai eu envie d'une oeuvre militante, autour de l'écologie, de faire réfléchir sans recourir à un ton alarmiste, ou culpabilisant qui pourrait avoir un effet repoussoir. Pour donner l'envie de faire des choses en faveur de la planète ».Avec un mot-clef : l'interconnexion. Paul Malinowski entend proposer un tour d'horizon à 360°, en abordant toutes les thématiques, éducation, agriculture, environnement, énergie, urbanisme, travail... « parce qu'elles sont toutes liées. »

Le collectif a recueilli les témoignages d'hommes et de femmes engagées : l'immunologue et producteur de radio, Jean-Claude Ameisen, l'éco-activiste John Francis, l'astrophysicien Hubert Reeves, la comédienne et réalisatrice du documentaire Demain, Mélanie Laurent, la philosophe des sciences, Vandana Shiva...


Projet atypique

Naît alors un projet totalement atypique, The House we live in, une sorte d'opéra postrock, vidéo-concert, où les voix sont comme une trame musicale, « entièrement sous-titrées pour ne pas perdre l'intelligibilité et provoquer une prise de conscience ».

Le spectacle d'une durée d'1 h 20, créé au Café de la danse, a déjà été joué à la Nuit blanche à Paris mais a aussi tourné en Chine. L'oeuvre, ouverte, ne devrait cesser de s'enrichir. « Partout où nous jouons, nous souhaitons enregistrer des gens qui témoignent de choses simples, autour de la thématique du réchauffement climatique. On l'a fait en Chine, on rencontrera des étudiants à Rennes. Au fur et à mesure, ces interventions citoyennes seront intégrées au spectacle, et au site web.»

Source: Agnes le Morvan (ouest-france.com)

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