top of page

Imany: une Fusion Envoûtante de Blues & Soul



C’est au sein d’une famille comorienne implantée en France que Nadia Mladjao, future Imany, voit le jour. Dans une fratrie de 10 enfants, la fillette tente de trouver sa place. L’univers rigoriste de l’école militaire pour jeunes filles où elle fait sa scolarité ne la prédestine pas nécessairement au monde de la représentation. Elle n’en sort pas moins avec quelques atouts qui lui servent pour percer. En plus de la discipline et du souci de la précision, la jeune fille y acquiert aussi quelques rudiments de chants. A 17 ans, l’adolescente ne sait qu’assez vaguement ce qu’elle veut devenir. En écoutant Whitney Houston, dans ses heures perdues, elle envisage une carrière dans les médias. Le destin en décide autrement quand les chasseurs de têtes des créateurs de mode la remarquent. A 19 ans, après avoir défilé jusqu’à Milan, elle s’installe à New York.


New York, le tremplin du destin Dans la ville tourbillonnante où il faut s’imposer pour survivre, Imany ne s’en sort pas toujours avec évidence. Mais son éducation lui a appris à persévérer là où les obstacles se dressent. Tout en « faisant le mannequin », pour reprendre ses mots, elle prend des cours d’art dramatique et de chant. Les open mics auxquels elle se joint lui servent d’expéditifs mais la révèlent surtout à elle-même. De Greenwich Village à Brooklyn, il n’y a pas un public qui ne se laisse pas surprendre par son étonnant timbre de voix. A l’une de ces occasions, elle se lance en interprétant une de ses propres compositions intitulée « I Lost My Keys ». Cela ne manque pas d’impressionner et le destin d’Imany est scellé. Elle quitte le mannequinat sans plus de question et retourne à Paris. Ici, elle se consacre totalement à la musique, composant et écrivant en se laissant guider par ses préférences pour les Tina Turner et autres Marvin Gaye. Elle fait sa percée en suivant des artistes comme Ben l’Oncle Soul et Angie Stone sur leurs tournées.


Une forte identité musicale Imany est fin prête pour le devant de la scène en 2008. En juin de cette année, elle rencontre celui qui va l’aider à réaliser ses rêves. Le producteur Malick N’diaye lui donne l’opportunité de mettre en route un premier EP. Celui-ci, « Acoustic Session », sort en novembre 2010 avec 5 titres. « Kisses in the Dark » et « Slow Down » ont tout ce qu’il faut pour convaincre le public du talent exceptionnel de cette beauté d’ébène. Elle chante d’une voix rauque sur des notes de guitare acoustique à émouvoir les plus insensibles. « The Shape of a Broken Heart », le premier opus qui suit début mai 2011 est fortement marqué par des tonalités à la Billie Holliday sur l’ensemble des 12 ballades auxquelles Imany insuffle un esprit à part. Des touches soul, pop et folk marquent la signature d’une Imany qui s’y connaît également bien en jazz. Le disque est certifié disque de platine.

Succès au cinéma

Forte de son succès avec «The Shape of a Broken Heart», Imany est invitée en 2013 à composer la musique du film «Sous les jupes des filles» d’Audrey Dana, qui sort l’année suivante. Il réalise plus d’un million d’entrées en France et est un grand succès public, ce qui aide encore davantage à faire connaître Imany. Imany fait appel à quatre autres chanteuses pour interpréter les chansons du film : Natalia Doco, Sherika Sherard, Emilie Gassin et Axelle Rousseau. Plusieurs titres entrent dans les charts, comme «Try Again» et «The Good the Bad & the Crazy».

Nouvel EP

En 2015, Imany sort un remix de «Don’t Be So Shy» par Filatov & Karas, qui figurait sur la B.O. de «Sous les jupes des filles». Son succès, d’abord confidentiel, finit par gagner les radios du monde entier et séduire des dizaines de millions d’internautes.

Imany en profite pour annoncer un deuxième EP, «There Were Tears», prévu pour le 29 avril 2016. Elle en extrait le 3 mars un premier single du même nom, qui rencontre un grand succès. Son deuxième album devrait sortir à la fin de l’année.


28 vues0 commentaire

Comments


bottom of page